Pour appréhendez les pierres taillées de Vallée Maillard, il faut avoir marché sur les chemins d’altitude, de ceux qui obligent à référer l’activité du regard à l’émotion du corps dans son entièreté.
Points de vue aériens surplombants, vertiges renversants de la contreplongée, déplacements anamorphiques, renversements des pleins et des vides, sont autant de saisissements qui troublent les sensations du corps par le truchement du regard.
Toute pierre est ainsi montagne.
Le corps enveloppant le caillou, la sculptrice se souvient d’un espace anté-historique, qui conjugue déplacement du corps, respiration intime, projection du regard. C’est alors un microcosme tellurique qui
est à rebâtir.