Karine Potier

Il existe une analogie entre l’intériorité et la peau.
Par les superpositions de transparences, le ponçage, les griffures, les coulures et les épaisseurs, le travail dans le mouillé, j’essaie de traduire ce jeu des surfaces et de strates qui constitue une histoire intérieure : cicatrices, mues, traces, persistances.

A la manière de l’art japonais Kintsugi et de la philosophie Wabi Sabi, c’est avec un regard bienveillant et apaisé que je cherche à transcrire le dialogue permanent entre le temps qui passe, les blessures de l’âme et la part de lumière.

 

Née en 1971, je vis et je travaille à proximité de Bordeaux.
Dès l’enfance, j’ai développé un sensibilité aux arts et à la création.
Autodidacte, j’ai intégré depuis une dizaine d ‘années des ateliers de création libre.