Né à Berson, en Gironde, ce peintre débute son parcours par le figuratif contemporain.
Le pointillisme.
Il va l’aborder dans un camaïeux de couleurs  (ses oeuvres sur Bordeaux en sont le reflet pictural)
Son pointillisme va évoluer. Ses touches de couleurs augmentent en matière (oeuvre sur St Paul de Vence). Mais son tout premier tableau le hante, de petites dimensions, « trop petit lui avait suggéré l’artiste Jacques Guibillon ». Ce grand bonhomme, qu’il a eu l’immense honneur de croiser brièvement dans son atelier et qui lui a ouvert les yeux sur cette toile de style pictural moderne pour lequel il n’avais pas d’affinité particulière mais qui était d’un jeté instinctif , pur, précis, abstrait, reproduisant la sensation qu’il a eue de l’objet que son esprit avait au moment de sa création. C’est grâce à lui qu’aujourd’hui il peut s’exprimer, les yeux grands ouverts sur les créations de sa pensée.
Cet objet revient toujours dans son esprit, sa réflexion, sa création.

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Ce fond noir qui représente le néant, devient paradoxalement un support par excellence. Les dimensions de ses toiles vont augmenter. Il y déposera lignes, courbes, volutes, touches de couleurs.
Ce vide pur, infini que ce fond noir représente se remplit de matière. La forme apparaît, la pensée existe, elle vit.
Il essaie de concilier ainsi cette quête de l’infini du fond et de la forme que serait la pensée parfaite que chaque artiste devrait avoir, mais existe-t-elle? A-t-il atteint le remarquable?